Rentrée en terminale

Le dernier message de ce blog parlait de mes vacances d'été, c'est donc logiquement que j'aborde le sujet suivant : la rentrée. Au début, on a l'impression que les vacances ne vont jamais finir, qu'on a tout son temps pour en profiter. La rentrée des classes semblent très loin... Et puis un jour, on réalise d'un coup que l'on s'est approché de la date fatidique et qu'il va falloir retourner travailler. Parfois, ça peut faire un choc.

Je n'ai jamais beaucoup aimé l'école. Sans être une trop mauvaise élève, comme beaucoup de gens, je trouve qu'en général, les vacances, c'est mieux ! J'ai donc eu une brève période de déni : j'essayais de me persuader que ça n'allait jamias arriver ou que les derniers de jours de vacances allaient être très longs (alors que c'est plutôt l'inverse). Evidemment, je détestais tous ceux qui me rappelaient l'approche de la rentrée (les infos surtout : ils nous gonflent avec ça plus d'une semaine à l'avance, sans parler des reportages réguliers sur les achats de fournitures scolaires !).

Il faut bien se faire une raison. Heureusement, si au début la rentrée peut donner le cafard, on se remet quand même vite dans le bain. Les profs ne nous laissent pas le choix de toute façon, surtout l'année du bac...

Ah, l'Histoire-Géo en terminale, que de souvenirs. Il faut dire qu'ils avaient eu la bonne idée de mettre un prof qui partait à la retraite à la fin du premier trimestre à une classe de terminale L (alors que ça a quand même un assez fort coefficient pour le bac). Nous avons donc eu une remplaçante au deuxième trimestre qui n'a pas tenu le coup entre nos cours et son doctorat à terminer et qui a laissé tomber... Il a donc fallu nous trouver en urgence une remplaçante pour la remplaçante au troisième trimestre ! Je crois que nous ne l'avons pas eu tout de suite en plus. On commençait à s'inquièter mais heureusement, la nouvelle a réussi à rattraper le retard et à boucler le programme à temps ! Ouf !

C'était vraiment déprimant comme environnement. On avait quand même avant pas mal d'arbres pleins d'écureuils tout mignons et quelques coins de pelouse bien sympas. En plus, le bruit des tronçonneuses et des pelleteuses était vraiment horripilant pendant les cours !

C'est bête pour eux, la voix ferrée qu'ils devaient sans doute viser n'était qu'à quelques centaines de mètres. Il n'y avait sans doute que des champs à la place de notre lycée à l'époque.

En plus il pleuvait et le préau se trouvait dans la zone évacuée. On a quand même eu de la chance que cet obus n'explose pas en étant déterré à coups de pelleteuse ! Je me demande quand on se sera enfin débarrassé de tous ces engins encore cachés dans notre sol.