Ces romans sans happy end

Ce message va parler de lecture et de déception. En effet, il arrive parfois qu'un livre, aussi génial soit-il pendant des centaines de pages, puisse ne pas contenir la fin espérée par certains de ses lecteurs. Cela ne signifie pas que l'histoire en elle-même soit mauvaise. C'est seulement que dans la fiction aussi, comme dans la réalité, les choses ne se déroulent pas toujours comme on le souhaite...

Ca c'est ce que l'on dit avec du recul mais je peux vous certifier qu'un lecteur ou une lectrice qui vient de dévorer un roman l'ayant tenu en haleine tout au long de l'intrigue, qui a résisté courageusement à la tentation de lire les dernières pages pour savoir si oui ou non, les personnages auxquels il ou elle a pu s'attacher au gré des chapitres allaient connaître la fin qu'ils méritent (ou simplement survivre) et qui, après tout ce suspens insoutenable, lit dans les dernières lignes que tout les efforts des héros n'ont servis à rien et qu'ils vont tout perdre, ce lecteur ou cette lectrice donc, péte vraiment un câble.

C'est vrai quoi, on a fait confiance à l'auteur, on a lu tout ce qu'il a écrit, de la première à la dernière ligne, on a évolué dans son univers, on a suivit son intrigue, ses personnages pour qui on a rit, pleuré, tremblé et là, l'auteur nous trahi !!

Bon, d'accord, je pense que tout le monde a compris qu'il s'agit d'une expérience vécue. Je ne vous dirai pas quels romans sont coupables de fins insastifaisantes à mes yeux mais je pense que nous en avons chacun une expérience.

Je vous avoue qu'une fois, je me suis sentie comme le personnage principal du film Happiness Therapy, Pat (Bradley Cooper), lorsqu'il termine un roman d'Hemingway et qu'il est tellement furieux en lisant sa fin tragique qu'il jette le livre à travers la fenêtre et va réveiller ses parents en plein milieu de la nuit pour partager son immense sentiment d'injustice, proclamant haut et fort que l'auteur devrait présenter des excuses pour avoir écrit un dénouement aussi atroce ! Dans mon cas, la fenêtre de ma chambre possédant un double vitrage, je n'ai pas pu la briser en jettant mon livre et comme j'étais seule dans ma chambre d'étudiante, je ne suis pas allée réveiller mes parents pour leur faire une scène mais j'étais quand même assez dans cet état d'esprit là ! Après, c'est peut-être moi qui suis tarte, à préférer les histoires qui finissent bien.